La sculpture des chapiteaux de Belleville; archaïsme ou dégénérescence ? ( Belleville-Sur-Saône 3ème partie).
Il est vrai que la sculpture est sans aucun doute décevante pour une église de cette importance à proximité des grands foyers d'inspiration du brionnais en particulier.
Les chapiteaux sont pour la plupart décorés de feuillages en fort reliefs et les rares chapiteaux historiés marque un affaiblissement certain de la sculpture romane de cette fin du XIIe siècle et rappellent par leur traitement assez maladroit les chapiteaux de Semur-en-Brionnais et de Curbigny. Ils sont cependant assez nombreux pour qu'on s'y attarde ainsi qu' à l'examen de la base de colonnes pour certaines sculptées de motifs géométriques.
On remarquera un chapiteau aux aigles et deux chapiteaux figuratifs assez énigmatiques, l'un figurant trois hommes dont les personnages semblent soutenir les angles comme des atlantes.
Un autre chapiteau figure lui un homme avec un bâton en proie à des serpents qui sortent de visages menaçant.
Un chapiteau qui semble plus ancien et en tout cas de meilleure facture, peut être provient-il de la première église détruite, a été réutilisé en bénitier .
Très intéressante est aussi la décoration des consoles situées à mi-hauteur des piles qui ont reçues un décor varié et presque caricatural dans l'esprit des modillons des corniches du Brionnais et déjà très proches de l'époque gothique.
On y trouve des quadrupèdes des masques, des acrobates, un visage dont la langue est traversée par un couteau à moins qu'il s'agissent d'un homme se taillant la barbe; le tout dans une représentation savoureuse et propre à cette époque.
Malgré l'affaiblissement évident de cette sculpture on admirera la fertilité des inventions mais fort curieusement un rappel de thèmes très anciens que l'on retrouve dans la sculpture paléochrétienne , comme le chapiteau des aigles ou encore le vieux thèmes des oiseaux buvant dans un calice. Cette église est ainsi le témoignage de la présence d'un véritable foyer de la sculpture et de l'architecture dans ce territoire traversé d'influences diverses sans en être totalement influencé.
Les chapiteaux sont pour la plupart décorés de feuillages en fort reliefs et les rares chapiteaux historiés marque un affaiblissement certain de la sculpture romane de cette fin du XIIe siècle et rappellent par leur traitement assez maladroit les chapiteaux de Semur-en-Brionnais et de Curbigny. Ils sont cependant assez nombreux pour qu'on s'y attarde ainsi qu' à l'examen de la base de colonnes pour certaines sculptées de motifs géométriques.
On remarquera un chapiteau aux aigles et deux chapiteaux figuratifs assez énigmatiques, l'un figurant trois hommes dont les personnages semblent soutenir les angles comme des atlantes.
Un autre chapiteau figure lui un homme avec un bâton en proie à des serpents qui sortent de visages menaçant.
Un chapiteau qui semble plus ancien et en tout cas de meilleure facture, peut être provient-il de la première église détruite, a été réutilisé en bénitier .
Très intéressante est aussi la décoration des consoles situées à mi-hauteur des piles qui ont reçues un décor varié et presque caricatural dans l'esprit des modillons des corniches du Brionnais et déjà très proches de l'époque gothique.
On y trouve des quadrupèdes des masques, des acrobates, un visage dont la langue est traversée par un couteau à moins qu'il s'agissent d'un homme se taillant la barbe; le tout dans une représentation savoureuse et propre à cette époque.
Malgré l'affaiblissement évident de cette sculpture on admirera la fertilité des inventions mais fort curieusement un rappel de thèmes très anciens que l'on retrouve dans la sculpture paléochrétienne , comme le chapiteau des aigles ou encore le vieux thèmes des oiseaux buvant dans un calice. Cette église est ainsi le témoignage de la présence d'un véritable foyer de la sculpture et de l'architecture dans ce territoire traversé d'influences diverses sans en être totalement influencé.
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